Les associations anticorrida BAC Marseille et le CRAC Europe organisent une journée autour de la lutte anticorrida dans le grand théâtre Toursky à Marseille le 3 mars 2012, dans le cadre des "Universités populaires".
"Il s'agira d'un "meeting public" sous forme de débats auxquels participeront divers spécialistes de la question et des personnalités qui se sont impliquées dans notre lutte."
Animaux en péril (Belgique), le CRAC Europe, Comité Radicalement Anti Corrida pour la protection de l’enfance, Droits des animaux et le collectif Non à la honte française !représentant 188 associations et un potentiel de 500 000 électeurs, ont organisé samedi 11 février 2012 une manifestation républicaine historique contre une barbarie indigne de notre vingt et unième siècle : la corrida.
Actuellement, la corrida ""aime"" beaucoup les enfants et tente par tous les moyens de les courtiser, bonbons à la main, jusque dans les écoles. Le but est de les forcer à venir dans les arènes pour remplacer les vieux aficionados impotents, ou morts.
Nous assistons donc à une vive campagne promotionnelle, identique à celle des marchands de Noël, souhaitant améliorer le chiffre d'affaire quitte à justifier par le plus ignoble artifice et faire aimer, les pires saloperies indigentes, ou dangereuses
Le député Elie Aboud, circonscription de Béziers, se présente aux prochaines élections, le visage botoxé d'affabalités de circonstance, figé donc, et mains bien serrées sur sa canne à pêche. Des voix je veux des voix, qu'on me donne des voix !
Il reçoit donc un courrier du COLBAC car ce monsieur encourage la corrida, et donc la torture animale, la perversion des enfants et l'effusion de sang humain.
Nous espérons une réponse... Y aura t'il à Béziers une forêt assez grande pour qu'il s'y confectionne une langue de bois, modélisée sur le nez de Pinocchio ?
La corrida est un spectacle cruel, sadique, et orchestré par des mains baladeuses qui confondent les caisses de l'argent public avec leurs poches au su d'élus très complaisants.
Le COLBAC publie ici la radiographie des criques et fissures qui annoncent l'effondrement de la corrida.
Nul doute en conclusion que les tenants de la tauromachie vont vouloir se servir encore plus grassement avant de disparaître sous les éboulis...
Plusieurs toreros ont été récemment victimes de blessures horribles. La nature ayant horreur du vide, il est donc facile d'expliquer pourquoi ils sont souvent défoncés près du néant crânien. Parfois c'est plus bas, mais tout aussi profond.
Le 21 mai 2010 à Madrid une corne s’enfonce dans la gorge de Julio Aparicio, traverse la mâchoire inférieure et sort par la bouche. Le taureau secoue plusieurs fois l’homme ainsi embroché avant de l’abandonner sur le sable. Le 07 octobre 2011 à Saragosse une autre corne s’enfonce sous l’oreille gauche de Juan Jose Padilla, traverse une partie du crâne et sort par l’orbite gauche après avoir causé les dégâts qu’on devine aux organes de l’ouïe et de la vue. Les 2 blessés ont échappé à la mort grâce à une prise en charge chirurgicale immédiate. Vive réaction de la presse taurine qui a publié des photos en gros plan des 2 coups de corne avec des commentaires apitoyés et parfois larmoyants. Larmes de crocodiles. Ces chroniqueurs taurins qui affectent la compassion n’ont-ils pas acheté leurs billets de corrida pour voir des hommes risquer leur peau ? N’exigent-ils pas que les toreros prennent le maximum de risques pour faire vibrer la foule assise sur les gradins ?
Le plus important pour les organisateurs de corrida, c'est gagner de l'argent, quelle que soit la souffrance des animaux, mais aussi celle des humains.
Dans cette vidéo on aperçoit un être humain transformé en une poupée de chiffon que les organisateurs de corrida comptabilisent comme une retombée pécuniaire... L'animal rendu fou de douleur s'est acharné sur son bourreau. C'est ça la corrida de sang ! C'est ça l' art du profit , c'est ça la tradition de crever tout ce qui est vivant et, pour les spectateurs, c'est ça le rituel de payer pour admirer un soit-disant traditionnel spectacle artistique...
Payer pour voir un humain se faire mutiler, c'est offert à tous les aficionados... et aux enfants...
Depuis quelques années, la mairie transforme Béziers en une place de corrida allant jusqu'à écraser la culture et tout le patrimoine historique de la ville. Ainsi, la mairie débaptise des lieux publics pour encenser mieux quelques tauromaches : NIMENO II, jules Faigt etc... L’Histoire des biterrois, à leur insu comme d'habitude, est maintenant l'otage de la tauromachie.
Adieu les bienfaiteurs de la ville, place aux exécuteurs de bovins. A l'appel du COLBAC, samedi 14 janvier 2012 une cérémonie s'est donc tenue devant les arènes pour dénoncer le système tauromachique dont est victime le patrimoine de Béziers et rendre hommage à Fernand Castelbon de Beauxhostes, génial musicien biterrois condamné à l'oubli par la municipalité... La mairie toute puissante, avaient ordonné la présence de 3 véhicules de police mais les policiers se sont contentés de dialoguer et n'ont en rien gêné la manifestation. Lors de cette cérémonie la musique était présente, notamment la chanson de Cabrel contre la corrida et un extrait de "La vestale", un opéra qui fut créé en 1906 pour les arènes de Béziers à l'initiative de Castelbon. Les manifestants ont ensuite dévoilé deux plaques commémoratives pendant que la sono diffusait le célèbre choeur des esclaves hébreux extrait de "Nabuco" un opéra de Verdi.